Aucun bruit dans la forêt que le frémissement léger de la neige tombant sur les arbres. Elle tombait depuis midi; une petite neige fine qui poudrait les branches d’une mousse glacée, qui jetait sur les feuilles mortes des fourrés un léger toit d’argent, étendait par les chemins un immense tapis moelleux et blanc, et qui épaississait le silence illimité de cet océan d’arbres.
Archives mensuelles : janvier 2013
La blanche neige de Guillaume APOLINAIRE
« Le cuisinier plume les oies
Ah tombe neige
Tombe et que n’ais-je
Ma belle-aimée entre mes bras »